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Des Juifs pas encore éliminés? | ||
Le lendemain une pièce est ajoutée au dossier par le directeur aux questions juives de Toulouse signée, il me semble, par Maravelle (je n'en suis pas tout à fait sûre, j'espère que quelqu'un fera des recherches supplémentaires pour savoir si c'est bien Maravelle qui était directeur aux questions juives) qui dit: "On voit bien que l'élimination n'a pas été faite, les Juifs sont restés là, et qu'il faudra assigner les Juifs ainsi que Vanneste et Laval pour 'fausse déclaration'. Il faudra surveiller étroitement la famille Michel pour son marché noir". Signé : l'enquêteur. Le 15 janvier 43, il y a un rapport de la section d'enquête et de contrôle de Toulouse. Il reprend le tout et dit: "l'influence juive de cette affaire est indiscutable". Ce n'est pas "notre histoire" qui est intéressante, ce sont les archives qu'on ne connaissait pas du tout. Ce Maravelle, nous n'en avions jamais entendu parler. Le rapport de cet enquêteur arrive à Toulouse, au commissariat aux questions juives, "la composition du Conseil d'Administration, il y a Michel Gaston, 30/10/41 Tremosa qui vend les parts "Cette affaire apparemment aryanisée, est toujours une affaire juive des consorts Michel. Proposition est faite à Monsieur Maravelle qu'ils restent en place en qualité d'employés. Ce passage n'est pas clair -->Le 10 février 43 la Police Nationale de Toulouse. Le Commissaire de police, Pierre Boucher, a été un commissaire de police tout à fait honnête, il a interviewé mon oncle: "comment en est-il arrivé là? qu'est-ce qu'il lui était arrivé? Finalement il ne trouve rien d'anormal dans cette histoire. "Tout récemment un administrateur provisoire a été nommé à l'affaire. Il s'est présenté le 3 février, c'est Monsieur Maravelle de Caussade." Donc ce Monsieur Maravelle ne pouvait pas faire l'enquête au mois de décembre, il est venu comme administrateur. Notre oncle dit : "depuis la nomination de cet administrateur, mon père et ma belle-sœur ne travaillent plus dans l'affaire. Moi seul ai conservé mon poste.". Au mois de février, Maravelle avait déjà licencié Monsieur Gaston Michel et Madame Denyse Michel. J'ai une lettre du 17 février où Maravelle écrit : "J'ai licencié… Le personnel a repris son travail, il y avait eu du chômage à cause de l'inventaire. J'ai conservé dans la maison Monsieur André Michel, coupeur, qui, en raison de son expérience du métier est indispensable à la bonne marche de l'affaire… Mme Vve Denise Michel ainsi que Monsieur Gaston Michel ont été suspendus de leurs fonctions jusqu'à nouvel ordre. Sauf avis contraire de votre part, je laisse à chacun le traitement et salaire qu'ils auraient eu… | ||
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